opinion

Benchicou répond à Sadi[SIZE=14]1. Avertissement : ceci n’est pas un pamphlet ni une polémique, mais une halte forcée sur nos égarements.

Je pensais que le magnifique torchon signé par le RCD et trônant toujours sur son site, se suffisait à lui-même pour nous désespérer sur nos archaïsmes et qu’il n’y avait nul besoin d’y ajouter notre indignation. Qu’y avait-il, en effet, de déchéance après la dernière déchéance, après ce bouleversant spectacle d’un RCD fouillant dans les poubelles de Zerhouni, les mains dans les caniveaux de nos Judas, ramassant à pleines poignées les immondices pour salir le directeur du Matin ?
J’avais découvert, en même temps que ces lecteurs qui me disent, pour les uns, avoir « déchiré leur carte du RCD » et pour les autres, avoir « tourné la page Saïd Sadi», j’avais découvert un parti capable de perdre son crédit en quelques lignes et cet ébranlement ne m’inspirait rien d’autre que le désappointement et le silence. Que dire, en effet, après cette forfaiture ? Rien, plus rien, même si le risque était grand que l’on prît notre réserve pour une abdication devant le mensonge et une consécration de la calomnie.
Moi qui câlinais l’espoir que les humeurs de nos grands opposants ne sauraient prendre le pas sur leur prestige, je dus me résigner à l’idée qu’il était encore trop tôt pour nos leaders républicains d’être aussi exemplaire que la femme de César. Ce protestataire qu’on prenait pour le grand marquis de la contestation au nom de laquelle, l’air docte et le binocle sur le front, il faisait profession de revendiquer, était finalement plus qualifié pour le métier de condamner et de pourfendre. Et je me consolai à penser que la politique algérienne pouvait peut-être y trouver son compte et qu’après tout, comme nous manquons de cerbères dénigreurs à la hauteur de Zerhouni et des concierges du pouvoir, il y avait peut-être quelque bénéfice à le laisser jouer le rôle d'une contrebasse. Et puisqu’il y a chez tous les hommes de pouvoir une part évidente d'imposture, autant préférer celle-là chez les dirigeants du RCD. Entre-temps le choix de l'injure et de la diffamation, par le RCD, avait compromis ce qui aurait pu être un débat sur la conception républicaine des élections de 2009. Si ce parti avait opté pour jouer son rôle, il se serait justement inquiété qu'un journal comme le nôtre s'exposât en ce moment à la complexité d’une si obsédante question : comment ne pas renouveler nos erreurs de 2004 ? Un échange, qui reste d'ailleurs toujours inévitable, associant les lecteurs, aurait pu avoir lieu entre nous. Mais ce parti a préféré l'insulte infamante, ce vocabulaire de l’anathème qu’on croyait réservé aux canailles du régime embusqués à Paris avec le grade de capitaine.
L’affaire semblait entendue.
Eh bien non !
Eh bien non, car il y eut ensuite ces messages qui me suggéraient de m’abaisser, à mon tour, à user de l’insanité pour répondre à l’insanité, qui avaient l’outrecuidance d’inviter Le Matin-dz à s’associer à la curée d’un parti républicain. Je veux parler de ces croustillantes révélations présentées comme fort « compromettantes » pour le RCD et dont m’ont inondé, tout le long de la semaine, des lecteurs bien ou mal intentionnés, croyant me faire plaisir, me venir en aide ou, allez savoir, en découdre avec Saïd Sadi par mon entremise.
On y trouve, pêle-mêle, des « preuves » de l’implication directe de ce parti dans l’assassinat de Matoub Lounès, des faits « désignant » le chef du RCD comme l’architecte du meurtre du jeune Allouache, des détails sur des pots-de-vin versés par de grosses entreprises de travaux publics aux responsables de ce parti, des « indiscrétions » sur l’apport de l’huile et de la margarine au bon fonctionnement de cette formation politique, des « tuyaux » sur le standing de Saïd Sadi à Paris et, plus sérieusement, des « informations » sur le pacte conclu avec Belkhadem en 2007… Certains, plus pratiques ou plus futés, me suggéraient même de poursuivre ce parti pour diffamation, me garantissant un « procès retentissant. »
J’en fus encore plus affligé. La logique implacable de l’invective venait de se retourner lourdement contre le RCD : ces lecteurs lui rappelaient le péril qu’il y a, pour un parti suspecté de tant de forfaits, à user des mêmes procédés que ses détracteurs.
Je n’étais pas dupe de cet acharnement massif contre un parti républicain, mais il me semblait plus pénible de protéger le RCD de ses tares que de ses ennemis. Comment, en effet, prémunir un parti contre son funeste hobby de se tirer des balles dans le pied ?
Il ne suffisait pas que ce torchon fut l’œuvre de la bassesse, il fallait qu’il fût aussi celui de l’incohérence !
Car enfin, quand sa haine de zaïm contrarié conduit le chef du RCD jusqu’à exulter, et en termes nauséabonds, de m’avoir éliminé de la scène nationale, pourquoi le faire avec le langage du snipper : «Il fallait soulager le journalisme algérien de votre arrogance » ? Réalise-t-il qu’il se « révélait », ainsi, aux yeux de ses antagonistes et qu’il leur offrait l’opportunité d’appliquer ce langage de snipper à l’assassinat de Matoub Lounès ? Auquel cas….
On reconnaît, cela dit, à sa pédanterie pathétique, le Tartarin de Kabylie, qui se vante d’un succès que ni Bouteflika, ni Zerhouni, ni leurs juges ni leur prison, n’ont pu réaliser : « m’éliminer de la scène.»
J’aurais bien concédé l’amitié à Saïd Sadi de figurer sur son tableau de chasse, mais je préfère rencontrer les têtes amies dans des lieux moins sinistres.
Notons enfin, au passage, cette colère calculée : le RCD « éradique » avec d’autant plus d’intrépidité ce journaliste qu’il le pense désormais sans « intérêt » et sans « nuisance », n’ayant plus de journal à diriger. Encore une fois, Saïd Sadi étale ses dons pour l’imprévoyance : il devrait être plus prudent !
Et puis, continuer à soutenir, indécrottable colporteur de ragots, que l’on m’aurait soutiré en prison une lettre de pardon à Bouteflika….De grâce, ne parlez pas comme ces bouches médisantes qui soutiennent que Saïd Sadi a été « retourné » par la SM à Berrouaghia !
Se faire le relais du DRS est décidément un métier qui se pratique à son insu …
Et quand j’entends ce parti incriminé de si embarrassantes prévarications, s’autoriser à me reprocher, à son tour, d’avoir étrangement échappé au destin de meurt-la-faim auquel m’avaient condamné les rapaces du régime…Mais un ventre de paille doit savoir évaluer le risque de la rétorsion ! Et quand il se hasarde à me voir en quelque crésus, grâce aux fonds du Matin, ne se voit-il pas passer de la posture de l’opposant à celle de l’abject dénonciateur aux impôts ? Il ne suffit donc pas de l’appareil fiscal du pouvoir pour nous ruiner et nous harceler, il faut qu’encore je rende compte au RCD de la façon dont je survis ! Je ferais bien un aveu au rédacteur de cette perfidie : cette fortune fabuleuse, je ne l’ai pas, mais j’avoue que j’aurais aimé l’avoir, ne serait-ce que pour le contrarier un peu plus.
Et puis, il y a toujours une limite à vouloir insulter avec audace pour se donner à bon compte des airs d’esprit libre et pour compenser un peu ce temps où l’on philosophait avec le bourreau ! Quelle idée, en effet, de m’accuser de n’avoir « aucun principe dans la vie », au point de « faire campagne pour Hamrouche (« La dine la mella ! ») quand on a soi-même lâché les siens pour cohabiter avec Bouteflika ! Je n’ai jamais soulevé cet épisode peu flatteur et jamais attendu du RCD qu’il s’en explique, n’ignorant pas qu’il faut de la conscience pour recevoir de soi-même l’aveu de ses propres fautes.
Mais je constate, une fois de plus, par cet ignoble article, que ce parti hait férocement tout ce qui, de près ou de loin, vient lui rappeler que, dans une occasion au moins, le courage et l’honneur n’ont pas été de son côté.
Alors oui, rien n’est, évidemment, plus tentant que de lui retourner à la figure ses propres forfaits, ce parti qui nous accable, si maladroitement, de mensonges ramassés dans les poubelles de nos bourreaux, des mensonges pour me salir, comme au bon vieux temps de la Sécurité Militaire, quand on inventait à Lounis Ait Menguelat, une vocation de trafiquant d’armes et à …… Saïd Sadi des larcins de petit délinquant !
Mais non, nous ne le ferons pas !

2. Je n’apporterai pas ma pierre au lynchage du RCD !

Ce n’est pas la mesquinerie du texte du RCD mais la sournoise exhortation qui m’est faite de lui répondre par la même mesquinerie, qui m'oblige à briser aujourd’hui le silence sur cette affaire et à répondre ici, moi-même, au nom de nos idéaux et de l'exigence de notre éthique professionnelle.
Publier ces « révélations » ? Il s’est, en effet, trouvé des esprits suffisamment sots, autant en tout cas que ce rédacteur attrappe-mouches, pour le croire et prétendre entraîner Le Matin-dz dans un faux combat contre un parti démocrate, qui reste de notre camp, fût-il atteint du syndrome de la grenouille.
Du reste, ces pièces « accablantes » contre le RCD, nous en possédons les plus préjudiciables depuis une année. Je parle notamment de ce témoignage bouleversant d’un jeune algérien qui dit avoir été torturé, aux côtés de son père, dans les locaux du DRS à Blida. On voulait lui arracher une déclaration télévisée selon laquelle il aurait vu le GIA assassiner Matoub. Parmi ses tortionnaires, il cite nommément un membre de la direction du RCD ! Vrai ? Faux ? Nous n’avons jamais songé à divulguer, à l’aveuglette, de si lourdes accusations contre un parti dont on n’oublie pas qu’il fut à l’avant-garde du combat anti-intégriste. Quelle dignité nous resterait-il après avoir contribué à en être le fossoyeur ?
Non, je ne serai pas celui qui porterait, sur la tempe du RCD, le flingue noir de ses innombrables adversaires. Et inutile de souligner que je serai encore moins l’hurluberlu qui traînerait Saïd Sadi devant les juges corrompus du régime. Au tribunal, je le préfère encore debout à soutenir Dilem face à nos oppresseurs.
Je garderai pour moi toutes les confidences qu’on m’a confiées, celles des amis qui lui veulent du bien comme celles de Saïd Sadi, lâchées ces nuits incertaines. Un jour, peut-être, dans mes Mémoires, s’il se trouve des lecteurs pour s’y intéresser…
Et j’essayerai, contre l’avis du RCD, d’être de ceux qui chercheront toujours à le protéger, y compris contre ses excès. J’essayerai, même si le pari semble aléatoire, s’agissant d’un parti recroquevillé sur son nombril, grisé par la tentation du pouvoir et de plus en plus étranger à la culture des débats.
Mais je n’apporterai pas ma pierre au lynchage du RCD !
D’abord parce que ce site, Lematindz.net, n’a pas pour vocation de servir de vide-ordures et nous n’avons aucun penchant pour le destin de phacochère.Je me préfère muet avec mes documents à charge plutôt que bavard délateur avec les ragots des autres. C’était la spécialité de ce capitaine du DRS, ancien collaborateur du général Betchine pendant les tortures d’octobre 88 et dont l’opinion attend depuis 7 ans la première preuve de ces calomnies. Voilà qu’elle devient aussi celle du RCD. Le parallèle entre un parti républicain et un supplétif de tortionnaire est triste et terrible. Mais c’est le choix du RCD.
Ensuite parce qu’avant d’être le parti du triste rédacteur de l’article, ce phacochère qui en a souillé la réputation en promenant son groin dans les égouts d’Alger, le RCD est avant tout le cri de Lambèze et de Berrouaghia, l’hirondelle d’un Printemps berbère, le parti de Tigziri et de Bacha, l’idéal de milliers d’Algériens, militants ou non, dont il est de notre devoir de respecter le rêve et d’écouter battre le coeur.
Enfin parce qu’il y a le devoir du moment. Cette obligation de couvrir ces coquilles tremblantes dans le nid encore fragile de la construction démocratique …..Tout est si précaire, tout est si précieux, nos journaux indépendants, nos syndicats autonomes, nos partis…Non, je refuse, en dépit des turpitudes de ses dirigeants, de voir dans le RCD le fruit d’une connivence avec le DRS ! Il reste pour moi, plutôt le fruit d’un Printemps berbère qui fut notre premier soupirail sur la liberté, notre hublot providentiel sur une lumière rêvée. C’est le fruit du figuier, cet arbre nourri par les cadavres nus des morts aux visages troublants, décapités à coups de haches, écartelés par les chevaux ou crucifiés dans les casernes.
C’est tout cela, pour moi, le RCD. Malgré tout. Malgré eux…

3. Les dégâts du zaïmisme.

Alors, puisque le vin est tiré, buvons-le : d’où vient que les dirigeants du RCD, d’un parti né d’un rêve, aient si outrageusement glissé vers l’inqualifiable calomnie et le discrédit ? C’est tout le drame de cet écueil éternel à la culture du débat, ce squelette dans le placard de la construction démocratique : le zaïmisme.
Il ne s’agit pas ici de faire le procès du RCD mais de contribuer à débarrasser le mouvement démocratique de ce qui, EN LUI, l’empêche d’avancer. Et la déification de nos leaders est, à mon avis, le procédé sournois par lequel notre expérience démocratique peut périr.
La démocratie ne peut bénéficier des avantages du totalitarisme. L’idée même de démocratie ne retrouvera sa grandeur et son élan qu’à partir du moment où elle renoncera au zaïmisme dont elle avait fait sa loi durant un siècle, où elle réformera son matériel idéologique abâtardi par un demi-siècle de compromissions et où, pour finir, elle mettra au centre de son élan la passion irréductible de la liberté. Je ne fais que reprendre, ici, à quelques mots près, Camus. C’est dire que l’appel est ancien…
Depuis un demi-siècle, le zaïmisme conduit au manichéisme et le manichéisme à la crucifixion par la prison, l’exil ou le ragot.Ce n’est pas à un psychiatre que j’apprendrai que la transposition entêtée d’une ambition ou d’un fantasme personnel dans l’activité politique entraîne le risque paranoïaque majeur, celui de faire naufrage dans le manichéisme antédiluvien du bon et du méchant : « tu n’es pas soumis à mon idée, c’est que tu m’es hostile ». Et que, sous l’emprise de cette métaphysique du bien et du mal, le zaïm devient porteur d’une idée biblique qui ne tolère que l’opinion approbatrice. C’est le bûcher qui attend toutes les autres, celles qui le contredisent. Un bûcher aux flammes variées : les zaïm au pouvoir préfèrent la prison, les zaim de l’opposition se rabattent sur la fetwa par l’opprobre.
Le zaim juge de la morale des uns et la chasteté des autres en fonction de l’inféodation ou de l’indocilité à ses thèses. En vertu de quoi, il culpabilise, condamne, crucifie et décapite. Comme tous les dirigeants absolutistes, Said Sadi semble en être venu à sacraliser sa propre pensée. Elle n’est plus l’expression d’une position politique sujette au crible des opinions contradictoires, mais une parole sainte qui réduit toute objection à un acte sacrilège, une hérésie qui condamne son auteur à l’expiation, puis à l’opprobre et, enfin, au reniement et à la répudiation. De Mustapha Hammouche à Ferhat Mehenni, les proscrits sont légion.
Saïd Sadi – mais est-il le seul ? - ne reconnaît à personne le droit d’échapper au moule de l’opinion approbatrice : journalistes, intellectuels ou hommes politiques, tous sont invités à une subordination inavouée, sous peine de quarantaine par l’abjection et la médisance. J’ai émis une opinion défavorable à la sienne, je considère que sa proposition de faire « surveiller » les élections de 2009 est une façon de les cautionner ? Alors il ne peut s’agir que d’un acte hostile, une « attaque » venant d’un impie, un blasphème qui obéit à une croisade que lui, RCD, capable de comprendre l’inexprimable, a tout de suite détectée ! L’impie que je suis devient, en conséquence, une créature actionnée par un clan du pouvoir et qui, naturellement, émarge au cahier de la rente. Dans ma proscription, m’ont accompagné Boubaker Hamidechi, du Soir d’Algérie, Merad d’El-Watan, Mustapha Hammouche de Liberté, tous déclarés renégats par l’archevêque de la vérité sainte ! Du temps du KGB, on ne parlait pas autrement !
Inutile de préciser que si nous avions applaudi aux théories de Saïd Sadi, nous aurions été promus chevaliers de la plume !
Et comme le châtiment n’est réservé qu’aux contradicteurs, le RCD m’accuse d’un délit dont il me sait innocent et dont il sait qu’il a été commis par d’autres : les privilèges de Khalifa. Il en parle avec un bonheur scélérat, celui d’évoquer l’épouse et la fille, manquant minablement à l’éthique du terroir. Ici aussi, le zaim pastiche le pouvoir qui brouille le jeu pour couvrir ses amis. Tout le monde sait qui a pris quoi des caisses de Khalifa, au centime près. La liste des salariés de complaisance, des titulaires de cartes bancaires et d’heureux attributaires de logements est chez les juges de Chéragas et de Nanterre et les procès sont pour bientôt, nous dit-on. Alors quoi ? Le RCD aurait-il donc des amis à couvrir dans l’affaire Khalifa pour qu’il braille pitoyablement avec mes misérables détracteurs ?

4. Mensonges grossiers, persiflage névrotique et incontrôlé, accents liturgiques du prêtre sermonneur, vanité à vouloir interpréter l’indicible.

Réalise-t-il, enfin, ce rédacteur, le dommage infini qu’il inflige à son parti, à en donner l’image du colporteur de ragots à la solde du régime, à présenter le RCD comme complice des bourreaux, de Zerhouni et de sa police, lui qui ose faire sienne, seul contre tout le monde, la thèse des bons de caisse ? Lui qui ose persister, sur la foi du ragot et de l’intox, que mes persécuteurs m’ont fait plier en prison, au point de m’arracher une lettre de pardon à Bouteflika ?

Réalise-t-il le tort qu’il porte à l’histoire du combat démocratique en taxant le PAGS, parti de Bachir Hadj Ali, de Hachemi Chérif et des martyrs, de « putanat de l’Avant-garde socialiste » ?
Dans l’exercice de la pénitence contre les hérétiques, le parti de Saïd Sadi joue même au procureur-menteur à rebours du temps : il remonte 27 ans en arrière pour retrouver des traces de mon « anti-kabylisme », m'inventant des articles dans El-Moudjahid où j’aurais pourfendu le MCB ! Pourquoi recourt-il au mensonge grossier ? La seule vérité – que n’ignore pas Saïd Sadi – concernant cet épisode est que je me suis rebellé contre la façon indigne dont El-Moudjahid traitait le Printemps berbère, que je l’ai signifié dans une pétition des journalistes adressée au ministre de l’époque et que cela m’a valu d’être « démissionné » pour avoir refusé de retirer mon nom de la liste des signataires. Je n’ai remis les pieds à El-Moudjahid que deux années plus tard. Bien que tout cela soit déjà consigné dans l’histoire, les inquisiteurs propagandistes du RCD continuent à se fourvoyer dans l’inqualifiable besogne du falsificateur.
Mon « anti-kabylisme » m’a coûté, vingt-cinq ans plus tard le bâton du pouvoir pour avoir accompagné le Printemps noir et rapporté la douleur de l’adolescent qu’on torturait à Tkout…Mais ne dites pas à Saïd Sadi que j’ai connu El-Harrach à la suite de ça, il veut croire que c’est pour les bons de caisse…
Il reste, cela dit, de mon « anti-kabylisme » une inébranlable amitié avec les gens du Djurdjura dont j’ai pu mesurer la richesse l’automne dernier à Tizi, Akbou et Béjaïa, lors de la signature des « Geôles d’Alger » et dont j’invite l’acariâtre rédacteur à venir calibrer ce qui en reste lors de ma prochaine tournée en Kabylie, dans quinze jours, à la sortie de mon nouveau livre, intitulé – et ce n’est pas un hasard ! – « Je pardonnerai ! »

5. La position d’un parti ne lui appartient plus dès lors qu’elle est rendue publique.

Il est temps pour les dirigeants du RCD de sortir du manichéisme archaïque du bien et du mal pour enfin entrer dans l’ère du débat pluraliste.
Jusqu’à quand l’idée même qu’on puisse discuter leurs thèses va les insupporter au point de la traiter comme une irrévérence parricide passible du purgatoire et du bannissement ? Jusqu’à quand réduiront-ils le journaliste en agent du clan d’en face ? Quand le RCD cessera-t-il donc de favoriser une opinion approbatrice aux dépens d’une société de débats ?
Qui n’est pas sadiste, franchement ou honteusement, s’achemine et s’endurcit dans la connivence avec le pouvoir : voilà le principal présupposé de la méthode intellectuelle du RCD et qui fait le sujet de son texte. Mais pourquoi vouloir infliger aux Algériens cette dégradation définitive qui se trouve dans la servitude ?
Il est temps pour lui de se résigner à cette idée-maîtresse en démocratie : la position d’un parti- ou le film d’un cinéaste, le livre d’un écrivain - ne lui appartient plus dès lors qu’elle est rendue publique. Elle devient patrimoine commun soumis aux opinions et aux consciences diverses. Toute formation politique alimente le débat politique par ses idées, fussent-elles les plus controversées et s’abreuve, en retour, de celles des femmes et des hommes qui offrent leur intelligence et leur perspicacité. Tout parti qui se ferme à cet échange, se condamne à périr dans la solitude. Quel charme trouve le RCD au sort de la salamandre séchée : condamnée à orner le mur du vestibule ?
Il est temps pour le RCD de respecter le rôle du journaliste et de divorcer avec l’obsession de lui contester sa prérogative, celle de pouvoir réexaminer, de façon parfois contrariante, souvent exaspérante, mais toujours féconde, les choix politiques des uns et des autres. Jusqu’à quand Saïd Sadi verra-t-il dans les journalistes de son pays des politiciens déguisés ? Voilà une belle façon de donner crédit aux persiflages contre la presse algérienne : une presse de fonctionnaires !
Je concède qu’il n’est pas le seul à succomber à ce travers : de Jean-Pierre Lledo à Khalida Toumi, ils sont légion ceux qui refusent à l’homme de presse le privilège de son métier. Ils sont légion à vouloir le découpler de sa profession afin de pouvoir le pourfendre sans paraître s’attaquer à la liberté de la presse.Chez Saïd Sadi, cependant, l’obsession s’exprime avec un emportement névrotique. Au point de m’interpeller clairement : « Vous voulez faire de la politique ? Sortez des labyrinthes, fondez un parti et battez-vous. » Et de m’informer d’exemples « édifiants dans le passé », comme celui « d’un certain René Lévesque » décrit par le RCD comme « un journaliste respectueux de sa profession, qui s’engagea au service de sa collectivité et fit une carrière marquée par la performance et la générosité. »
Troublant, tout cela. Publier des articles ce serait donc « faire de la politique » et il n’est possible de se battre qu’en fondant un parti ! Un journaliste ne devient « au service de sa collectivité » et n’accèderait à « la générosité », qu’une fois entré en politique ! Allez convaincre le RCD que nous n’avons aucune envie de « faire de la politique », que nous nourrissons l’illusion d’accéder à la « générosité » sans passer par un congrès constitutif, que je ne rêve pas de fonder un parti, mais juste pouvoir rouvrir mon journal. Allez apprendre à Sadi que, depuis toujours, de René Lévesque à Françoise Giroud, les journalistes ont toujours fait d’éphémères politiciens et qu’ils sont systématiquement revenus à leur premier amour : le journalisme.
Voilà qui prouve bien que dans ce maudit métier, il subsiste un sortilège qui console de n’avoir jamais fait de politique ou, dans le cas de Lévesque mort sur sa table de journaliste, d’en avoir fait !
Tout cela pour dire que je ne demanderai jamais l’autorisation au RCD de commenter ses initiatives politiques ni à un cinéaste de critiquer son film : je garde le droit de dire ce que je sais de mon époque, non pour ajouter à l’insupportable désarroi algérien, mais, comme dit le philosophe, pour désigner dans les murs contre lesquels nous tâtonnons, des places encore invisibles où des portes peuvent s’ouvrir…
Au RCD d’admettre qu’il ne peut s’occuper de l’avenir de millions d’Algériens sans qu’au moins quelques uns parmi eux ne donnent leur avis ! Bien sûr, le journaliste n’a pas le monopole de la représentation de la scène nationale, pas plus qu’il n’a un pouvoir de sentence. L’homme politique en est autant légataire et on peut fort bien concevoir, pour le bien de la construction démocratique, une collaboration où chacun garderait son talent et son métier.
Personne ne souhaite au RCD le destin de la salamandre et nous avons trop besoin de toutes les forces démocrates pour le laisser, y compris contre ses propres mauvais génies, connaître celui du phacochère : errer dans un zoo, comme toutes les espèces chargées de divertir les enfants.

M.B.
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Posté par docredman, 22 Octobre, 2008 19:11:00
ayant abondonné la lecture de la presse depuis l'an 2000,moi qui auparavant ne pouvait pas commencer ma journée de travail sans lire cette presse,je me disais de temps à autre que peut etre,je rates des choses...qu'il n'est pas normal d'ignorer la presse de son pays - depuis huit ans,je ne lis que la presse étrangère - mais tout compte fait,je me rend compte que je ne perd rien,mais absolument rien de rien. La presse de l'invective,de la diffamation,de l-inconsistance...qui a prévalu durant les années 90,elle est toujours là,plus forte et plus imaginative que jamais. je n'aime pas Boutef et je n'aime pas les tenants du régime en place mais,je m'accorde avec boutef et alors complètement,sur le fait que nos journalistes ne sont que des "Tayabettes el-Hammam ",et que la socièt" civile en Algérie est inexistante. docredman Cytoyen Anonyme. Posté par khadija, 21 Octobre, 2008 23:23:11
il est utile de rappeler que rememorer l'histoire passe impérativement par l'attachement à la vérité en toute situation et faits. Aussi il est temps pour nous de dépasser les passions de cveux qui se prétendent les libérateurs du pays et les plus attacher à la démocratie et les plus belles idées qui sont le moteur du changement vers le progrès. Ces propriétaires du combat démocratique ignorent dans la majorités du temps et des évenements ceux qui ne sont pas sous les projecteurs et ne font pas l'actuiaité et qui apporte à la grande marche du pays vers le progrès ne serais ce à travers un regards sincère porté à son voisin, ou à travers un geste salutairte si ce n'est une parole qui lui ouvre une perspctive d'idée devant ce qui se présente à lui de parols répététifs, gestes repététifs sur la démocratie durant les périodes difficiles qu'a connu le pays ces dernières 20 années; Il est temps de laisser entrevoir une autre symphonie portée par d'autres et ne pas se déire que ce n'est pas ceci qui est attendu pays du moment ou vous oublier souvent qu'une autre génération est en marche. Basta le paternalisme politique et voire même la carte de la famille démocratique qui ne sont que la reproduction directe de ce que vous prétendez refuser pour ne pas dire combattre. L'histoire se répète dit-on... alors méditer il y a lieu de réhausser et de réhabiter le combat dans son moindre coin et recoin loin des passions et ambitions personnelles depuis assez longtemps ont alimenter vos pas sur vos chemins du combat, il est temps de lacher prise et de e plus nourir le débat démocratique autour de faits séparés ici et là au moment ou le sort du pays engage tout le monde pour son salut des dangers qui le guettent qui eux sont les préoccupations permanentes des simples gens qui ont résisté hier devant la barbarie integriste et persistent encore dans leur resistence. Il fauit en premier lieux éviter au pays de sombrer dans des zones de turbulences qui souvent viennent de là ou on s'attend le moins. Je pense qu'il est temps de faire preuve de lucidité et de peser le poids de ses propos. C'est inquiétant d'entendre l'appel à un soutien étranger pour nos problèmes c'est aussi une reconanissance de ses incapcités et pis encore la non reconnaissance de ceux d'un peuple qui a se relever à chaque fois que l'histoire voulait se retrourne de lui durant son long processus historique aussi loin que la mémoire collective retiennent... Loin d'attendre des fleurs ou un soutien quelconque des étragers qui dabns un passé récent se sont obstiné à fermer leur yeux et rester sourds au moment ou tout un peuple s'abstiner à demeurer en un MOT à EXISTER... le pire est derriere nous quelque soit la situation actuelle il est temps d'innover et de reflechir sur ce qui esentiel actuellement pour consolider en premier lieu et dégager les priorités selon la réalité du terrain qui elle ne détrompe pas les coups de colère ne peuvent rimer avec une ligne ou une démarche politique, combien d'écrivains de differents profils et repères litteraire n'arrivent pas à imprimer pour de multiples raisons et dont on n'entend pas parler d'eux ne serais ce qu'un jeune bedéiste ou esaisite tiout simplement et quand bien même soudain un débat se pointe sur la grande place à ce sujet sans pour autant encore une fois réhausser la potée et la pertinence de cette problématique qui n'est pas à son premier jour... Posté par bedmed, 17 Octobre, 2008 15:57:56
On ton que jeune(23 ans) et militant du RCD (depuis 2006) on lisons l'article et les commentaire: vraiment s'est le désordre a l'intérieur de ma tête , la cause de mon adhésion au RCD c'est bien le bon travaille que nous le font nous les militant de ma ville en matière d'application de la démocratie dans la prise des décision qui est ABSENT dans tous les autre partie, et ces principe et son programme générale( démocratie, laïcité, régionalisation,...)c'est vrais que je n'ai pas chercher dans le passer de RCD beaucoup, mais j'ai commencer a poser des questionnes sur son passer ,la il y a pas beaucoup de source, ce que je demande a M.benchicou -que j'admire (son livre de Bouteflika que j'aimerai bien qu'il sort en arabe vue le grande nombre de jeune qui ne savant pas lire le français)- de m'aider a me donner des information sur le passer de RCD qui vont beaucoup m'aider pour prendre des bon décision dans ma vie sachant qu'il ya des jeune comme moi, merci encore que dieu vous ..... Posté par Mr RABE Salah, 19 Mai, 2008 06:55:49
Merci mr BENCHICOU pour cette mise au point oh combien importante à quelques semaines des dix ans de la disparition de Lounès MATOUB. Certes, je réagie sur ce point parcequ'il me concerne. Cela ne m'empèche pas d'être d'accord sur tout l'article. Je voulai juste vous dire que votre plume est le porte-parole d'une grande partie des algériens. Je fûs moi aussi, de ceux qui ont fait confiance au RCD et le sentiment que je ressens au quotidien, je l'ai retrouvé dans le premier paragraphe du chapitre n°4 de votre mise au point. Tout le reste est tellement vrai quand au jugement que vous portez sur ce psychiatre et son zaimisme. Dans l'affaire MATOUB, c'est la même chose: S'il n'avait rien à se reprocher dans l'assassinat du Rebelle, pourquoi s'ingérer dans une position qui ne regarde que sa famille biologique et pire encore, pourquoi dépenser autant d'énergie depuis dix ans pour empêcher une vérité d'eclater? Je n'ai pas les mots comme vous pour dire et convaincre vos lecteurs, de ce que je pense sur le rôle de cet individu mais je n'en pense pas moins. Toutefois, un point qui précédera toujours une énorme interrogation chez moi, c'est pourquoi les 4000 hommes armés (les GLD) sous les ordres du RCD, ont été inexistants le jour de l'assassinat de MATOUB et pourquoi ces mémes groupes de légitimes défenses n'ont pas pris position en 2001 pour protéger la jeune population de Kabylie qui se faisait massacrée par les terroristes du pouvoir? S'il y a bien un antikabyle dans cette histoire, c'est celui qui avait la responsabilité de protéger la population, ou bien alors, il fallait démissionner. J'espère être compris. Tanmirth Posté par Réda Okaza, 25 Avril, 2008 22:03:54
Bonjour, Tout d'abord, je tiens à préciser que j'ai lu les deux articles pour pouvoir bien apprécier les contenus, je tiens à dire franchement, que la déclaration du RCD n'est pas infondée, j'ai lu sur votre site, assez d'articles troublants qui me font penser que malheureusement, monsieur benchicou, l'antikabylisme est l'une de vos lubies, franchement, dire de postulants à l'échéance suprême qu'il sont des lièvres, c'est insulter les millions de personnes qui leur ont donner leurs voix, vous êtes très bien placé monsieur benchicou pour savoir que les mots ont un pouvoir que même les armes ne sauraient taire, si je comprends bien votre article, non à bouteflika pour un troisième mandat mais oui à la fraude, si cette dernière sert les intérêts de vos protécteurs, vous vous contre disez monsieur, quand vous et à raison reproché aux services du malfrat zerhouni de fraude et en contre partie vous vous basez sur ces mêmes chiffres du ministère de l'intèrieur pour assurer que le RCD est un parti "pro-kabyle" et qui n'a que ¨2% des suffrages exprimés, soyez honnête avec vous même monsieur benchicou et alors vous sauriez quel est la différence entre journalisme et propagande, je pense que gôebbles aurait apprécier vos tours de passe passe. en attendant de savoir si vous croyez en la sacro-sainte liberté d'expression et pouvoir lire mon intervention sur votre site, veuillez agréer messieurs dames mes salutations militantes. Posté par BZ, 20 Avril, 2008 13:55:59
SAID SAADI EST UN KEFAF IL(DRS) LE SORT LORS QU'ILS AURONT BESOIN DE LUI COMME D'HAB. IL COMMENCE A PARLER DE SURVEILLANCE D'ELECTION 2009, ALORS QUE LE PEUPLE SOUFFRE DE TOUS LES MAUX,IL S'EST ENGAGE DANS UNE ECHEANCE A L'AVANCE(LE MESSAGE EST CLAIRE, IL DIT JE SUIS PARTANT QUELQUE SOIT LES CONDITIONS). JE CROIE QU'IL A RAISON "IL S'EST TROMPE DE SOCIETE". Mr BENCHICOU, J ESPERE QUE TU VA RETENIR LES LECONS DU PASSE. CAR ETRE DEMOCRATE EST PLUS IMPORTANT QU'ETRE SIMPLEMENT JOURNALISTE. BIENVENUE A LA VRAI OPPOSITION. Posté par RAPPEL, 19 Avril, 2008 23:02:08
Monsieur le chef du l’état Iranien : Il est capital de porter a votre haut savoir que suite au refus de gerfauts de donner aux aigles une arrière base de frappe contre le sablier sur la mer rouge , ces derniers demandent la résurgence des preuves matérielles de l’amnésique mai 1998 liste des onze . Par conséquent l’organisation stipule qu’en cas de dénonciation elle remontera inexorablement a l’Hexagone et quelle sollicite en permanence la présence du lama la louve et le chacal sur la scène théâtrale. Les aigles ne savent plus ou donner de la tête contre le monde duodécimain et ont conscience que la violence a triple au niveau de l’alouette cascade et Somalie et qu’il est bien question de la franc maçonnerie des lévriers de l’ouest comme le stipule le bras droit de la base janvier 2007 . Si la menace pèse sur le charnier des gerfauts de par les aigles de rochers , l’organisation menace une frappe sur le labrador pour son boycottage prochain raid . Demande intervention Hexagone pour stopper toute dénonciation au profit de la démocratie .il est capital de savoir que les aigles doivent faire resurgence de ces preuves quitte à advenir la prédiction de l'apocalypse pour une frappe contre le monde duodécimain et restent persuadé que cette décapitation est bien l'oeuvre de l'organisation malgré toute les preuves données par les gerfauts en contradiction le plan sablier arabie duodécimain risque d'être compromis du jour au lendemain le plan Cisnéros est désormais impasse le plan the caliphate pour les aigles est financement pour l'organisation Le mis en cause rappelle en vérité que ses fichiers sont une culture de manipulation depuis décapitation jusqu'à son fichier 28 de vérité .fin de l’envoi . Posté par spring1980, 10 Avril, 2008 15:47:01
Said SADI a fait encore des siennes. Il accelère l'auto-destruction du RCD. Tant mieux ou tant pis c'est selon ! Posté par hassan chater, 31 Mars, 2008 08:07:18
Cher mouloud amazigh, SAADI est loin d'être un démocrate et BENCHICOU a plombé les démocrates en 2004. Posté par sony agil, 30 Mars, 2008 23:52:25
En lisant le cummuniqué -ô combien pamphlétaire- su le site du RCD, je n'ai pu m'empêcher de penser à la phrase de said sadi lors des résultats des élections législatives de 91 (il me semble)...eh bien mr SADI disait et croyait à l'époque, "qu'il s'est trompé de peuple"....je crois que finalement said sadi se trompe définitivement de pays !! Posté par mohamed ferhat, 30 Mars, 2008 20:58:05
Des esprits bien intentionnés demandent à ce que les "freres" se reconcilient, que cessent ces "chamailleries" de cours de récré! pour la bonne cause, celle du combat démocratique en Algerie ! Au risque de passer pour "un jeteur d'huile sur le feu", je dis qu'il est au contraire salutaire pour cette démocratie à naitre de savoir qui est qui. Il ne s'agit pas de disputes autour du dernier match USMA-MCA mais bien evidement de personalités importantes de ce mouvement, de faiseurs d'opinion, de guides, dont les accusations echangées sont assez graves pour que les lecteurs et/ou militants puissent se retrouver ! Au contraire je pense qu'au nom de cette démocratie, de cette rupture que nous revendiquons à longueur de colonnes il est bon de crever l'abcés ! alors messieurs dites-nous tout ! la langue de bois n'est pas de mise ( vous n'etes pas à la télé !) et meme les noms d'oiseaux sont tolérés ! Que vive l'algerie libre et democratique ! Posté par mikah fiad, 30 Mars, 2008 19:46:08
Au debut ,j'avais des doutes concernant le combat mené par tous les partis se disant democrates et sans exception.Mais maintenat pour moi c'est une certitude,et personne ne peut m'interdire d'avoir cette opinion.Et,je repete encore,que ceci ne me fait pas du tout plaisir mais plutot me rend triste car l'espoir de voir l'Algerie sauvée se retrecit de plus en plus.Ne pas avoir le droit de critiquer nos hommes politiques :celle-ci est la meilleurs de toutes surtout venant du camp democrate.Ne pas admettre que les elections dans les conditions actuelles ne sont pas en faveur des democrates n'a que deux explications:Soit on refuse de voir la realité en face soit on rentre dans le jeu du pouvoir pour des interets restreints.Ce n'est pas la realité du terrain qui va contre-dire celà.La population a deja montré son choix et ne se sent pas du tout concérné par les elections.Quelle est cette nouvelle donnée aussi importante qui fera changer l'indifference du peuple aux prochaines elections?? La surveillance etrangere?? Posté par said radjef, 30 Mars, 2008 18:46:05
Bonjour, Mr Saad et toute ma solidarité et tout mon soutien pour le combat que vous menez en faveur d'une presse libre. Je soutiens la demarche de Mohamed et je ne partage pas votre avis même si celui-ci est fait de sagesse et de raison. C'est une réaction naturelle. Il ne s'agit pas pour moi de remuer par un quelconque masochisme intellectuel le couteau dans la plaie. Si vous partagez avec nous l'idée qu'aucune éléction libre ne peut se tenir tant que l'Etat des généraux est toujours en place, vous ne pouvez par consequent nous contester sous aucun motif l'idée que la democratie ne peut progresser tant que la culture féodale qui caracterise nombre de partis politiques est toujours en place. C'est cette culture féodale qui tire ses racines dans le carrierisme politico-bourgeois qui a fait la force de l'institution clandestine et criminelle qu'est le drs. Ce n'est pas Benchicou qui a derapé, qui a cherché les poux dans la tête des partis politiques. C'est cette culture féodale qui s'exprime par l'exclusion, l'anathéme et les accusations imbeciles qui a conduit la plupart des partis a leur faillite et a leur propre auto-destruction. C'est ce carrierisme politico-bourgeois qui n'a pas cessé de renier avec violence tout au long de ces trente derniers années l'art, le talent et la spontaneité intellectuelle sous pretexte qu'ils sont l'oeuvre du drs qui a placé sur le banc des accusés les leaders politiques se reclamant de la mouvance democratique. En cela Benchicou est mieux que nous autres, car il vient de nous rappeler des verités sans haine et sans ferailler contre quiconque en particulier. Que reste-t-il à faire me diriez vous Mr Saad? Rien d'autre que detruire la forme de culture actuelle ainsi que tous ses promoteurs et tous ses acteurs. Il faut rebâtir une nouvelle culture qui fera table rase des idoles sacralisées, des faux passés qui n'ont jamais existé, de l'adoration du mythe et des préjugés et des traditions intellectuelle et politique figées. Il faut désormais rebâtir une nouvelle culture politique qui n'entendra que le son de la création, de l'art,du talent,du roman, du théatre, du militantisme authentique.....Voila pourquoi je soutiens Mohamed et je ne partage pas votre avis. Amicalement Posté par mhend mqidec, 30 Mars, 2008 17:13:26
azul, Pour commencer, je dis simplement que personne n'est dupe. Tout le monde sait lire et écrire...fini le temps des cultes! A travers le premier texte publié par benchicou, il ne s'agissait nullement de lancer un débat quelconque, il n'y avait aucun argument tangible. L'auteur aurait bien pu parler de position et de vision au lieu de parler de "lièvres" Bref, le tout pour dire que ce genre de pratiques et d'articles ne servent qu'à polluer les débats et la clarté des choses, mais aussi et désintéresser les citoyens d'un débat portant sur le devenir de tout le pays! C'est connu, c'est du populisme, est ce n'est rien d'autre. D'ailleurs, cette réponse nous renseigne parfaitement sur ce jeu là: parler de rumeurs par "un pro" je suis désolé ... parler de parti de parti républicain et de zaimisme en même temps ne veut rien dire si ce n'est que Sadi dérange! En conclusion, Sadi dérange le pouvoir (je n'étale pas d'arguments car l'espace ne serait jamais suffisant). Il dérange les islamistes (c'est indiscutable), c'est le précurseur de la laïcité, en Algérie, pour être modeste. Mais en qui dérange-t-il un simple journaliste de surcroit éminnt intellectuel et démocrate! c'est là la toute problématique de ce soi disant débat! Amicalement! Mohand Posté par farouk bouguendoura, 30 Mars, 2008 17:07:38
le RCD a fait beaucoup de bétises politiques certes ( mais qui donc est parfait ? ) mais LA le RCD vient de faire LA betise de trop!! s'attaquer à Benchicou ???? quand meme !!!! Posté par rams zemmouri, 30 Mars, 2008 17:07:38
Mr. Benchicou, C'est tres utile de devoiler les besognes de Saadi qui ne fait que re ecrire son ECHEC RE RE RECOMMENCE. Le RCD devrait plutot s'appeler Rassemblement Contre la Democratie. Saadi est peut etre psychiatre mais le peuple n'est pas fou (en tout cas je l'espere). Lui qui, on se souvient, critiquait Ait Ahmed qui vivait a Lausanne...alors que lui etait un fhal parce que soit disant partageant les souffrances des algeriens en Algerie meme. Ce qui est demande aux democrates algeriens, c'est plutot de s'opposer a un n'ieme viol de la constitution et la mission du chef du RCD en Amerique du Nord aurait ete salutaire s'il avait demande aux grands de ce monde de carrement s'opposer a tout changement de la constitution pour preserver la democratie. Nous en sommes, a peu pres, a une dizaine d'elections depuis les annees 90 et tout le monde sait aujourd'hui que le regime souffre a l'approche des elections, non pas parcequ'il lui serait impossible de frauder (c'est dans le sang) mais ne voudrait pas perdre du temps a inventer un moyen pour faire avaler la pilule aussi bien a l'interieur qu'a l'exterieur du pays. Le but de ce viol de la constitution n'est ni plus ni moins que de s'intaller dans la duree...pour ne plus avoir a se justifier....un peu a la maniere des autres regimes arabes (Ben Ali, Moubarak, Assad...etc..). Le motif grotesque....de grands projets ont ete lances et il serait "salutaire pour l'Algerie", de garder le fauteuil colle aux fesses du representant des generaux. Conclusion: si le RCD plebiscite ces maudites elections c'est qu'il a deja approuve ce viol constitutionnel. Et la mes chers amis (ies), il faudrait mettre une pierre tombale sur l'avenir de la democratie en Algerie. Merci Posté par cloudepied, 30 Mars, 2008 08:44:33
Le petit mot s'est adressé à un Canadien de chez nous qui prenait des vessies pour des lanternes et beaucoup de choses encore..."Dieu soit loué! vous n'êtes pas censuré Mr AAK.Moh est sympa en laissant paraitre une telle ineptie qui ressemble beaucoup plus à un discours électoraliste qu'à un avis d'observateur averti.Vous comparez l'escalier à la rampe, mon gaillard!!Je n'ai pas pu lire en entier votre pavé de peur d'attraper un urticaire qui m'affecte à chaque fois que Sadi serve de rampe de lancement au président choisi. Vous avez peur que Moh soit candidat pour servir de rampe d'arrosage? NON!!!! n'ayez crainte, Sadi sera parmi les faiseurs de présidents. Sa sortie en terre de Grand mêre et US obéit à la logique implacable du lièvre dans une course de relai. Les lièvres, ils se préparent aussi. Ils font des exercices comme des vrais, ils repètent, ils saluent le public dans une arene vide et à la fin, ils croient. Sadi entendra même des youyous, des applaudissements et à la fin des chuchautements...." Posté par ministre boutefliha, 30 Mars, 2008 01:02:29
La démocratie une illusion, un rêve, …. en Algérie.la différence entre les vois francophones pseudo démocrates qui fréquentent le blog du journal le matin ne sont qu’un échantillon parmi beaucoup qui veulent une démocratie en Algérie et qui nous montre cette difficulté de l'avoir. Est il possible que les démocrates ne trouvent pas la formule qui rassemble leur semblables comme le FIS la fait? Est ils possible que les démocrates soient seulement des laïcs ou des berbères et des modérés en Algérie? Est ils possible que l’algérien ne mérite pas liberté, dignité et devra vivre sous les régimes comme nos voisins maghrébins ou comme le monde arabes et certain pays africains? Est-ce que l’opportunisme a touché toute l’Algérie pour abandonner la lutte? La mafia gouvernante a trouvé son programme pour rester pendant encore une décennie car la population est divisée, est débordée, sa classe intellectuel opposante est facile a amadoué, ses leaders politiques et les syndicalistes non pas la vocation de meneur, demain si le terrorisme finira d’exister chose improbable avec l’anarchie et l’injustice qui règnent cette mafia se ressourcera sur la question de la Kabylie, trouvera une cause pour garder le pouvoir au nom de la stabilité, la sécurité et l’union national que les âmes démocrates algériennes n’arrivent pas à faire. Se ne sont pas nos lignes qui délogeront les criminels et les voleurs, les symboles de la résistance et de la révolution dans l’histoire du monde nous ont montré la voie. Gandhi en Inde, le Che à Cuba, Mandela en Afrique du sud, Martin Luther King au USA, Boudiaf, Abane Ramdane et bien d’autre en Algérie. La démocratie n’est pas un cadeau, mais de la lutte sans répit mené par des stratèges par des rassembleurs qui croient en elle, qui croient à une Algérie unie, moderne vivante dans ses croyances religieuses et ses différentes langues, elle est le parfum de la liberté, le respect des différences, l‘avenir des enfants, l’exile des intellectuels et le pays espéré des harragas. Posté par koceyla tarto, 30 Mars, 2008 01:02:29
Si vous me dites que tous les gars du DRS sont voleurs et n'ont aucune dignité, là je dirais si SAADI est l’un d'eux ou marche pour eux alors c'est un ennemi du peuple. Par contre si parmi les gens du DRS , il y'a des enfants qui ont tété le sain Maternelle en tout amour et tendresse d'une Algérienne honorable et qui sont restés fidèles aux principes de liberté , de démocratie et de justice, alors travailler pour le peuple et la nation avec le DRS n'est pas une tare. Cela étant dit, Le FFS aussi a discuté avec pire que Belkhadem à St EGIDIO, ses maîtres. Saadi est allé chercher des surveillants de la future élection, tout en condamnant le viol de la constitution. Il y'a ceux à travers, quelques écrits sur ce site sont prêts à devenir des lièvres. Comment dire ? C’est trop facile n'est ce pas ! Qui d’autre ??? Posté par jugurtha massinissa, 29 Mars, 2008 23:37:43
Encore MR Benchicou, je t'invite à aller répondre ce genre de personne, qui sont entrain de mettre l'avenir d'algerie en perile, au lieu de critiquer Dr SADI TIENS Tout en annonçant sa candidature pour la présidentielle 2009 Fewzi Rebaïne opposé aux propositions du RCD Le président du parti AHD 54, Ali Fewzi Rebaïne, a annoncé, jeudi dernier à Alger, son intention de candidature pour l’élection présidentielle 2009. Toutefois, M.Rebaïne, qui a présidé les travaux du conseil national, souligne que sa participation à cette échéance électorale reste tributaire de certaines conditions politiques dont la teneur sera explicitée après la révision de la Constitution. Les préalables posés par le président de AHD 54 portent, notamment sur l’installation d’une commission nationale indépendante pour la surveillance de l’élection présidentielle. Une commission qui doit être constitutionnelle et crédible. Cette condition, souligne-t-on au parti de AHD 54, se veut une antithèse à la proposition du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) dont le président Saïd Sadi déploie, depuis des mois, un grand forcing pour faire accepter le principe d’une surveillance internationale de l’élection 2009. Par ailleurs, les travaux du conseil national de AHD 54 ont été sanctionnés par le renouvellement des membres du bureau exécutif avec la désignation de Khamouche Messaoud et Kaâb Abdelkader pour respectivement la wilaya d’Alger et de Médéa. Mustapha Rachidiou Donc, la chasse est ouverte. Mahfoudh Posté par madjid xxxx, 29 Mars, 2008 23:37:43
Mohamed, dans ton article tu repete ne peut vouloir entrer en polemique avec le RCD ni vouloir retransmettre les "rumeurs" qui puissent salir son image. Mais tout au long de l'article, tu n'as fais que ça. Nous connaissons ton combat et nous connaissons celui de Said Sadi qui n'est pas moins brillant dans tous les domaines. Alors arretons de nous entre-inhiber entre republicains et democrates et unissons protegeons-nous les uns les autres, car en face, les forces obscurantistes et les "maffias incultes" savent s'unir. A ce rythme nous resterons toujours une minorité electoralE Posté par Nadir babaci, 29 Mars, 2008 19:24:01
Si c’est ça l’ambiance qui règne dans les hautes sphères de RCD, alors Robespierre et même Marat en personne peuvent aller se rhabiller. Ça m’a fait vraiment froid dans le dos. Je ne savais pas qu’il y avait un Comité du salut public au sein du RCD. Je n’ai pas lu le torchon en entier, cela va de soi. Comme au bon vieux temps des Bolcheviques contre les Mencheviques. Et dire que j’ai failli adhérer à ce parti à un moment donné. Un chapelet de vulgaires insanités Staliniennes sur le site du RCD, quelle honte pour Saïd Saadi, et cela même en admettant que le point de vue de Benchicou sur la question de 2009 soit indéfendable ! C’est indigne d’un parti politique soi-disant moderne. Après tout, à quoi se résume le point de vue de Benchicou, sinon rien de plus que l’équation à laquelle Hamrouche avait fait allusion dans une interview, à savoir que : -campagne ouverte+scrutin plombé= fraude -campagne plombée+scrutin transparent=fraude Depuis Zeroual le pouvoir a visiblement opté pour la seconde option. Y aura-t-il de gros «lièvres» en 2009 ? Posté par Farid Hassan, 29 Mars, 2008 19:24:01
Acculé de tous parts, mis devant le fait accompli, mis à nu pour sa connivence avec le pouvoir , découvert sous sa véritable facette, celle d'un laudateur zélé , la réaction du RCD est naturelle .Elle ne peut être que celle d'une bête blessée .En s'attaquant à Benchicou , les dirigeants du RCD , tentent de faire une manoeuvre de diversion afin d'emménager une sortie honorable .Sadi , nous savons tous , que tu sais que nous savons tous que tu es un agent du DRS.Il faut bien que tu arrives à admettre qu'on peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.On veut bien te voir dans la peau d'un républicain défendant les principes républicains.Mais tous ce que tu fais nous prouve le contraire.Veux-tu nous prendre pour des imbéciles Sadi ? Prenons quelques exemples.Depuis la création du RCD tu ne faisais que cautionner ce pouvoir assassin.Cautionner c'est un peu trop fort pour toi.Je voulais dire tu ne faisais qu'appliquer les consignes de tes maîtres du Tagarin.Ton parti a accepté de siéger dans le premier gouvernement de Bouteflika de 1999 et ses principaux dirigeants sont devenus les plus zélés thuriféraires de cette marionnette de Bouteflika , dont tu sais qu'il n'a pas été élu mais désigné.Veux-tu qu'on te cite quelques unes de ces cadres ? Khalida Messaoudi, Benyounès ( dont le neveu était le mari à la fille de Nezzar )et d'autres encore.Mira député du RCD N'a t-il pas assassiné un paisible citoyen algérien ? Nous ne sommes pas dupes Monsieur Sadi .Vous êtes loin d'incarner ce principe républicain , qui est trop lourd pour vos petites épaules.Vous êtes loin de cet idéal républicain.Vous ne pouvez pas revendiquer ce combat républicain , alors que votre conduite plaide le contraire.Votre parti et vous , leur place n'est pas parmi les républicains.Vous faites partie de ce pouvoir assassin.Vous faites partie de ce système qui a usurpé le pouvoir et l'a arraché de force.Vous faites partie de ce système corrompu et mafieux qui a détruit l'Algérie qui est devenue la risée de l'Afrique.Vous êtes l'une des matrices de cet axe du mal ,incarné par l'armée et ses relais ,cet axe, vers lequel convergent tous les fils qui motivent et animent ce pouvoir.Vous êtes un pseudo parti aux ordres ! Nous savons tous que tu sais que savons ,que tu es un allié zélé de ce pouvoir et l'un de ces principaux serviteurs avec tous les bas sentiments qui en découlent. Posté par Ameziane messaoud, 29 Mars, 2008 19:24:01
Le choc des titans!! Berouaghia contre El Harrach !!! Aprés cette polémique,le soleil de la démocratie brillera définitivement sur notre Algérie! Grand Dieu,comme l'univers est immense et notre étoile tellement éloignée! Posté par Farid Hassan, 29 Mars, 2008 19:21:08
Acculé de tous parts, mis devant le fait accompli, mis à nu pour sa connivence avec le pouvoir , découvert sous sa véritable facette, celle d'un laudateur zélé , la réaction du RCD est naturelle .Elle ne peut être que celle d'une bête blessée .En s'attaquant à Benchicou , les dirigeants du RCD , tentent de faire une manoeuvre de diversion afin d'emménager une sortie honorable .Sadi , nous savons tous , que tu sais que nous savons tous que tu es un agent du DRS.Il faut bien que tu arrives à admettre qu'on peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.On veut bien te voir dans la peau d'un républicain défendant les principes républicains.Mais tous ce que tu fais nous prouve le contraire.Veux-tu nous prendre pour des imbéciles Sadi ? Prenons quelques exemples.Depuis la création du RCD tu ne faisais que cautionner ce pouvoir assassin.Cautionner c'est un peu trop fort pour toi.Je voulais dire tu ne faisais qu'appliquer les consignes de tes maîtres du Tagarin.Ton parti a accepté de siéger dans le premier gouvernement de Bouteflika de 1999 et ses principaux dirigeants sont devenus les plus zélés thuriféraires de cette marionnette de Bouteflika , dont tu sais qu'il n'a pas été élu mais désigné.Veux-tu qu'on te cite quelques unes de ces cadres ? Khalida Messaoudi, Benyounès ( dont le neveu était le mari à la fille de Nezzar )et d'autres encore.Mira député du RCD N'a t-il pas assassiné un paisible citoyen algérien ? Nous ne sommes pas dupes Monsieur Sadi .Vous êtes loin d'incarner ce principe républicain , qui est trop lourd pour vos petites épaules.Vous êtes loin de cet idéal républicain.Vous ne pouvez pas revendiquer ce combat républicain , alors que votre conduite plaide le contraire.Votre parti et vous , leur place n'est pas parmi les républicains.Vous faites partie de ce pouvoir assassin.Vous faites partie de ce système qui a usurpé le pouvoir et l'a arraché de force.Vous faites partie de ce système corrompu et mafieux qui a détruit l'Algérie qui est devenue la risée de l'Afrique.Vous êtes l'une des matrices de cet axe du mal ,incarné par l'armée et ses relais ,cet axe, vers lequel convergent tous les fils qui motivent et animent ce pouvoir.Vous êtes un pseudo parti aux ordres ! Nous savons tous que tu sais que savons ,que tu es un allié zélé de ce pouvoir et l'un de ces principaux serviteurs avec tous les bas sentiments qui en découlent. Posté par rachid Debbache, 29 Mars, 2008 19:21:08
Sadi et Benchicou sont des persones exemplaires et demeurent des eclaireurs rares. Leurs parcours parlent pour eux. Ils aiment visceralement l'algerie.Quand deux braves sont en desaccord, il faut les amener à s'entendre, mais profiter de ce malentendu pour encenser l'un Ou l'autre, c'est vouloir detruire le reve democratique de l'Algerie au profit de groupes mafieux ou de personnages sans envergure. Si Sadi et Benchicou etaient membre du DRS, eh bien tant mieux c'est qu'il y a aussi de l'intelligence dans les services et c'est bon pour l'Algerie. De toute les facons le changement viendra du peuple, du DRS et de l'armee et c'est tant mieux pour l'algerie. Maintenant s'Ils ne sont pas du DRS, eh bien ils travaillent toujours pour l'algerie. Faut pas perdre de vue l'essentiel, comment arriver à sortir l'Algerie du sous developpement et je pense que les debats doivent s'orienter dans ce sens. Les europeens sont ils mieux que nous...n'est on pas capable de debattre sans invective. Une nation qui a donné naissance à Abane, Ben Mhidi, Idir, Belloumi, Zidane, Sanhadji, Djaout et.....Sadi, ben chicou ne peut pas tomber et ne doit pas tomber. Ce N'est pas les barbus et les corrompus qui nous guiderons vers la lumiere. Alors ne leur donnons pas l'occasion et sauvons les d'eux memes pour le bien de leurs enfants et les notres....c'est la destin des democrates. Posté par Lamri Khier, 29 Mars, 2008 12:33:50
Le fair-play comme en football, c'est « de jouer le ballon et non le joueur ". Oui, il faut clore la polémique sur les personnes et abandonner cette mauvaise pratique politique qui était déjà, celle du mouvement national dans les années 1930. Voyons plutôt quelques faits, d’avant 2004 et l’incarcération de M. Benchicou, qui peuvent éclairer les raisons de cette polémique entre Saïd Sadi et Mohamed Benchicou. 1 — Abdelaziz Bouteflika a été mis au pouvoir en avril 1999, après un mandat électoral écourté de deux ans de L. Zeroual. À noter qu’il a refusé en 1994 la présidence qui lui a été proposée. 2 — Les dirigeants qui ont décidé ce changement ont mis en place en novembre 1999 un référendum pour légitimer le coup de force électoral d’avril 1999 et amorcer la politique dite de réconciliation nationale. 3 – Le directeur de campagne de A. Bouteflika, Ali Benflis remplace à la tête du gouvernement Ahmed Benbitour Premier ministre de A. Bouteflika du 23 décembre 1999 au 26 août 2000. Des ministres du RCD participent à ce gouvernement. Le journal le « Matin » a une ligne éditoriale constructive vis-à-vis de ce gouvernement. 4 – Le 18 avril 2001, à la suite de la mort de Massinissa Guermah lors de la commémoration du printemps berbère. Le RCD demande à ses ministres de démissionner. Khalida Toumi, dirigeant du RCD refusé de démissionner et demeure jusqu’à ce jour membre du gouvernement. Le journal le « Matin » soutient fortement le mouvement des « arch ». Le soutien du RCD est plus mesuré. 5 – A. Benflis, secrétaire général du FLN se présente en avril 2004 aux élections contre son ancien patron. A. Bouteflika. Il présente un programme qui séduit les partis politiques légaux tant islamistes que républicains. Le RCD prône le boycott tandis que le « Matin » soutient le mouvement créé autour de la candidature Benflis, tout en étant réservé sur la validité de la démarche. A. Bouteflika qui annonce ouvertement son intention de réduire les libertés politiques, remporte ces élections qui le légitiment pour la première fois depuis avril 1999. La hiérarchie militaire est modifiée, les islamistes armés sont élargis. L’incarcération de M. Benchicou et l’arrêt de la parution du « Matin » ne suscitent que peu de soutien. Alors de grâce messieurs Sadi et Benchicou cessez votre polémique. Il nous importe peu de savoir qui a commis les plus grandes erreurs dans le passé. Monsieur Benchicou restez dans votre rôle de journaliste en formant l’opinion de vos lecteurs par les éclairages factuels indispensables. Évitez de répondre à un dirigeant politique Saïd Sadi qui lui est responsable de ses décisions d’abord devant son parti ensuite devant l’opinion républicaine. Bon courage Monsieur Benchicou, vous avez eu le mérite de mettre en lumière un peu en retard, quand même, la position du RCD qui s’apprête à affronter A. Bouteflika dans les élections d’avril 2009. Posté par Saad Lounes, 29 Mars, 2008 12:31:21
Une polémique de plus. Personne n’échappe à ce genre de polémiques aussi stériles que cruelles. Ni les partis, ni les journalistes. Même les sportifs et les artistes. Tout s’inscrit dans la médisance et le dénigrement. Des mains expertes dirigent les uns et les autres dans des couloirs à sens unique vers un abattoir où les polémistes s’auto-mutilent, tandis que les autres s’interrogent incrédules : qui a raison, qui a tort ? pourquoi en arriver là ? C’est le résultat de l’excellent travail d’intoxication des agents du DRS, ex-SM, ex-MALG créés par le sinistre Abdelhafid BOUSSOUF qui a légué ses maléfiques méthodes de manipulation et de diversion. Tout le monde soupçonne tout le monde d’être manipulé par le DRS omnipotent et omniprésent. Cessons ces débats odieux et stériles. Nos générations d’intellectuels sont-ils si incapables de voir que près de 50 ans après l’indépendance toutes nos institutions sont gangrenées par le pouvoir totalitaire et anti-constitutionnel du DRS. Pourquoi accepter ce fait accompli ? Arrêtons de nous disperser. Fixons une cible à abattre : la dissolution immédiate du DRS qui a laminé tous les contre-pouvoirs et isolé les élites entre elles et avec le peuple. Expurgeons de nos institutions tous ces virus du DRS et donnons-leur une réelle représentation citoyenne. Posté par said radjef, 29 Mars, 2008 12:31:21
Bonjour Mohamed. Que reste t-il de democrate et de republicain à Said Sadi? J'invite tous les amis lecteurs à se poser cette question. Sadi a renoncé à l'idéal republicain en 1985 lorsque il a commencé a tirer à boulets rouges sur l'opposition, tout particulierement sur Hocine Ait Ahmed. Qui a composé a Maatoub la chanson " El Hocine et ses esclaves"? Qui a utilisé le nom de journalistes naifs et credules pour signer des papiers et deverser un venin mortel dans les rangs de l'opposition? Ferhat M'henni et les Ait Larbi peuvent encore temoigner sur ce que je viens de dire. Mohamed, perdre Sadi n'est nullement une fatalité et encore moins une perte pour la democratie. Sa perte est au contraire un soulagement pour la democratie et la republique. Mais il y a les autres, ceux la qui se sont voilés subtilement du burnous Ffs et qui ont envoyé des centaines de militants sinceres,petris de talent et d'imagination, à la guillotine sous pretexte qu'ild appartenaient à la SM. Il y à encore les autres, ceux là qui agissaient au nom des droits de l'homme pour accabl