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Retrait de confiance au P/APC de Tinebdar (Béjaïa)
Le RCD lève la couverture politique à son maire
La crise que traverse l’APC de Tinebdar connaît des rebondissements. Après le retrait de confiance au maire par l’opposition, majoritaire avec le ralliement d’un élu du RCD, le bureau régional du parti apporte de l’eau au moulin de cette affaire qui prend l’allure d’un feuilleton. En effet, une déclaration nous a été transmise au sujet de cette affaire, désavouant le maire et saluant «l’initiative de l’opposition qui est une opportunité salutaire pouvant permettre de bonnes perspectives pour la collectivité de Tinebdar», estime-t-on. Pour les responsables du RCD, «le retrait de confiance au maire n’est que la conséquence du non respect des engagements pris publiquement» et que «la gestion des affaires de la commune de Tinebdar a été marquée par des turbulences et un blocage dûs à la fuite en avant de son président», disant «avoir pris acte des dérapages dont s’est rendu responsable le P/APC de Tinebdar d’obédience RCD». Pour sa part, M. Braham Benadji, avec lequel nous avons pris contact, a soutenu qu’il est là pour honorer le mandat pour lequel il a été désigné par la population. Quant à la couverture politique que vient de lui ôter son parti, «cette question va être traitée dans les structures du parti», a-t-il fait remarquer, soulignant que «seuls les militants qui m’ont désigné comme membre du conseil national du parti peuvent m’enlever la couleur politique». Concernant la motion de défiance votée mercredi dernier par les élus de l’opposition et qualifiée par le maire «d’illégale» et de non réglementaire par rapport aux règles procédurales, celle-ci est intervenue après la demande de convocation d’une session de l’assemblée formulée par les élus et «le refus» du P/APC d’accepter la sollicitation de ces derniers. Ce qui a conduit au retrait de confianconstaté par un huissier de justice. En fait, l’opposition reproche au P/APC «son abus de pouvoir, le mépris envers les élus, création de conflits inter-villages» et l’accuse de «volonté délibérée de diminuer l’assemblée populaire communale de sa souveraineté, de ses prérogatives et d’entraver l’exercice de la démocratie à travers les élus au profit de l’administration». Et la liste des griefs est encore longue. A noter que les pouvoirs délibérants, l’assemblée populaire de Tinbedar sont confiés par l’administration au chef de daïra afin d’éviter l’enlisement de la crise en dépit de cette mesure salutaire. A souligner
qu’un communiqué de presse de la section communale du RCD de la commune de Tinebdar a «dénoncé le complot» dont fait l’objet le maire. Le communiqué mentionne que la section locale du parti «s’inscrit en faux par rapport aux accusations de l’opposition tendant à accabler le maire», tout en le soutenant puisque note-t-on encore que «c’est avec son avènement que la commune a retrouvé sa cohésion et que jamais la dotation budgétaire n’a été équitablement répartie, ceci sous l’œil vigilant du conseil consultatif représentatif de tous les villages». Pour le premier responsable régional du RCD, en l’occurrence le Dr Kessas, ceux qui ont rédigé le communiqué de la section locale de parti à Tinebdar ont commis une «usurpation de cachet». Enfin, c’est dire que le parti de Sadi est en train vivre une situation de crise qui déborde des structures et lave son linge sale en public. A coup de communiqués, toutes les parties essayent de donner une version. Les rédacteurs du communiqué estiment que la motion de défiance «a le mérite de mettre à nu les égarements de quelques pseudo responsables tapis dans les rangs de notre rassemblement». Il semble que la crise qui couvait au lendemain des élections législatives, refait surface. En effet, le changement apporté à la tête du groupe parlementaire était un signe annonciateur d’une déchirure. Et c’est Djamel Ferdjallah, ex-N° 2 du parti de subir les foudres des partisans de Saïd Sadi.
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Par Tarek B.
bonjour est ce que je peut savoir exactement c'est quoi un retrait de confiance et merci d'avance
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