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tous mes remerciements. très touché et ému.
Par Anonyme, le 13.09.2018
il etait mon notre ami,notre guide et notre maitre d'internat au cem de dellys,c'etait un grand homme,grace a
Par lamrani, le 11.05.2016
on a tant cherché à enterrer les hommes libres et de bonne volonté de ce pays, j'ai pas bien suivi les exploit
Par natifdetinebdar, le 23.02.2016
le premier voleur de l'algerie independante
Par souad, le 08.02.2016
arretes tes mensonges tadrist , tu ne pourras pas changer l'histoire, elle a été faite par des hommes, dont ce
Par Mohamed, le 26.01.2016
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Date de création : 04.12.2008
Dernière mise à jour :
16.09.2018
724 articles
INTERVENTION DU PRÉSIDENT BARAK OBAMA À LA
CONFÉRENCE DES NATIONS TRIBALES TENUE À
LA MAISON BLANCHE
16 décembre 2010Les Etats Unis souscrivent à la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des peuples autochtones "Je vois beaucoup d'amis, beaucoup de visages familiers de cette maison. Je veux remercier tous les dirigeants des tribus qui ont voyagé pour venir ici. Je veux aussi exprimer ma reconnaissance à tous les membres du Congrès, aux membres de mon cabinet, dont le Secrétaire Salazar qui accomplit un magnifique travail dans cette maison au bénéfice des Premiers Américains et au bénéfice de tous les Américains. Merci beaucoup à chacun. Hier, j'ai eu la chance de rencontrer, à la Maison blanche, plusieurs dirigeants tribaux, continuant ainsi une conversation commencée bien avant que je sois Président. Si j'ai été très heureux d'avoir cette occasion de parler avec vous ce matin, je suis aussi très désireux de connaître les résultats de la réunion d'aujourd'hui. Je veux en savoir plus sur la façon dont nous pouvons renforcer la collaboration entre nos gouvernements, que ce soit dans le domaine de l'éducation, de la santé, en combattant le crime ou en créant des emplois. C'est pour cela que nous sommes ici aujourd'hui. C'est une promesse que je vous avais faite. Je me rappelle, il y a plus de deux ans, dans le Montana, avoir visité la Nation Crow, un de ces nombreuses fois où j'ai rencontré des dirigeants tribaux dans ma campagne électorale. Je peux vous dire que j'étais alors devenu un Crow d'adoption, mon nom crow est "celui qui aide les gens à travers le pays". Ma femme, quand je lui ai raconté cela a dit : " on devrait t'appeler "celui qui n'enlève pas ses chaussures et ses chaussettes". Je préfère le premier nom et je veux vous dire que je travaille dur pour que ce nom soit une réalité vivante. Ce que j'ai dit alors était qu'en tant que Président je m'assurerais que vous auriez la parole à la Maison blanche. J'ai dit qu'aussi longtemps que j'occuperais cette charge plus jamais les autochtones américains ne seraient oubliés ou ignorés. Et ces deux dernières années mon administration, travaillant main dans la main avec beaucoup d'entre vous, s'est efforcée de remplir cette promesse. Vous avez de solides partenaires en Kim Teehee, mon conseiller sur les questions autochtones et Jodi Gillette du Bureau des affaires intergouvernementales. Vous pouvez les applaudir, ils font un travail remarquable. L'année dernière nous avons tenu le plus vaste rassemblement de dirigeants tribaux de notre histoire. Et à cette conférence – vous vous en souvenez, la plupart d'entre vous y étaient - j'ai ordonné à tous les membres des différents secteurs de mon cabinet de consulter davantage les nations tribales. Parce que je crois qu'aucune solution à l'un quelconque de vos problèmes ne peut être dictée seulement à partir de Washington. Le changement réel dépend de notre participation à tous. Ainsi, l'an passé mon administration a travaillé dur au renforcement des relations entre nos nations. Ensemble, nous avons élaboré un programme d'ensemble pour aider à relever les défis auxquels les communautés autochtones américaines font face. Le numéro un de notre programme concerne le droit, partagé actuellement par tous les Américains, à l'amélioration de l'économie et à la création d'emplois. Nous avons entendu maintes fois des dirigeants tribaux dire que la clé du déverrouillage de la croissance économique dans les réserves était l'investissement dans les routes, dans les trains à grande vitesse, dans l'internet haute définition et dans les infrastructures qui connecteront mieux vos communautés à une économie plus large. C'est essentiel pour attirer le capital et créer des emplois dans les terres tribales. Aussi pour stimuler l'économie nous avons relancé les investissements routiers par l'intermédiaire du Bureau des Affaires indiennes et du Programme routier des réserves indiennes et nous avons offert de nouveaux prêts à long terme aux Réserves. Dans notre plan pour revivifier l'économie nous avons mis des milliards de dollars sur des besoins urgents comme la rénovation des écoles. Nous consacrons des ressources à la formation professionnelle, particulièrement pour les jeunes Indiens qui, trop souvent, ont le sentiment qu'ils n'ont aucune chance de succès. Et nous travaillons avec vous pour augmenter la taille des terres tribales ancestrales afin d'aider au développement de leur économie. Je veux aussi noter que j'appuie la législation qui clarifie – à la lumière d'une récente décision de la Cour suprême – la possibilité du ministre de l'intérieur de mettre enfidéicommistoutes les terres tribales reconnues par la fédération. C'est une chose dont j'ai discuté hier avec les
chefs tribaux.
Nous sommes aussi en train de détruire les barrières bureaucratiques qui ont empêché les
Nations tribales de développer des énergies propres comme les énergies éolienne et solaire.
C'est essentiel non seulement pour votre prospérité mais pour celle de tout notre pays. J'ai
proposé d'accroître les prêts au commerce tribal en soutenant les institutions financières
communautaires pour qu'elles puissent accorder plus de prêts. Il est essentiel d'aider
l'expansion du commerce et du crédit dans les régions où il est difficile d'en trouver.
Une autre part importante de notre programme concerne la politique de santé. Nous savons
que les autochtones américains ont un taux de mortalité dû au diabète, à la pneumonie, à la
grippe (même à la tuberculose) plus élevé que le reste de la population. Ne vous trompez pas :
cette disparité est une tragédie qui se poursuit. Les morts sont prématurées, causant
d'indicibles douleurs aux familles. Combler ces disparités n'est pas seulement une question de
politique, c'est une question de valeurs, c'est un test sur "qui sommes nous en tant que Nation
?"
L'année dernière, à cette conférence, les chefs tribaux ont parlé de la nécessité d'améliorer les
soins médicaux disponibles pour les autochtones américains et de rendre accessible à tous les
Américains une sécurité sociale de qualité. Quelques mois plus tard, j'ai signé la réforme
législative du système de santé qui rend pérenne la Loi sur l'amélioration du système de santé
indien ( Indian Health Care Improvement Act). Cela rend possible, pour les tribus indiennes et les organisations tribales, de fournir un système de soins à leurs employés, d'avoir une
couverture de soins accessible à chacun, y compris à eux qui dépendent de
l' Indian Health Service,c'est-à-dire la plupart des Amérindiens et des autochtones de l'Alaska. Cela fait une différence énorme.
Bien entendu, il y a encore des pas à faire pour que l'amélioration, quant à l'avenir de vos
communautés, soit encore plus grande. Il faut améliorer la scolarisation dans les terres
tribales. Nous devons améliorer l'éducation que nous donnerons à nos enfants. C'est la pierre
de touche sur laquelle notre progrès sera construit. Nous savons que les autochtones
américains sont loin de poursuivre les études secondaires et encore plus loin d'aller à
l'université. Non seulement cela fait du tort au développement des économies tribales mais
c'est un crève-coeur et un gâchis de potentiel humain. Nous ne pouvons accepter de gaspiller
les promesses de nos jeunes. Vos communautés ne peuvent l'accepter et notre pays ne peut
l'accepter. Et nous allons faire quelque chose à ce sujet.
Nous reconstruisons des écoles sur les terres tribales en aidant à s'assurer que les tribus jouent
un plus grand rôle dans la détermination de ce qu'apprennent leurs enfants. Nous travaillons à
ce que les parents aient de plus en plus la capacité de choisir davantage et de meilleures
écoles pour leurs enfants. Et nous appuyons les programmes qui fonctionnent avec les parents
indiens afin de leur donner voix au chapitre pour améliorer l'éducation dans vos
communautés.
Nous travaillons aussi pour améliorer les programmes offerts aux étudiants des Universités
tribales. Les étudiants de ces universités ont beaucoup moins de risques de les quitter sans
diplôme et, à la fin de leurs études, la grande majorité entrent dans des carrières qui servent
leur nation tribale. Ces écoles n'aident pas seulement à éduquer les autochtones américains,
elles aident aussi à préserver des langues et des traditions riches mais souvent en péril. J'ai
aussi eu plaisir à souligner, l'année dernière, que j'avais signé des réformes historiques qui
accroissent l'aide aux étudiants et rendent les prêts aux étudiants plus abordables. C'est
particulièrement important pour les autochtones américains qui luttent pour payer le diplôme
universitaire.
Tous ces efforts (amélioration des services de santé, de l'éducation, de l'économie) ne
réussiront pas si toutes nos communautés ne sont pas des lieux où on peut grandir, aller à
l'école et ouvrir des commerces en sécurité mais où les gens sont sous la menace constante de
la violence et du crime. Ces menaces restent réelles quand le taux de criminalité en pays
indien est, partout, de 2 à 20 fois plus élevé que la moyenne nationale. Ce sont des statistiques
modérées qui assombrissent l'avenir de vos communautés.
Aussi le ministère de la justice, sous la direction d'Eric Holder, est-il en train de travailler
avec vous pour réformer la façon dont la justice est rendue dans les Réserves indiennes. J'ai
été fier de signer la Loi sur le droit et l'ordre ( Tribal Law and Order Act) qui va aider les tribus à combattre les abus de drogue et d'alcool, à avoir meilleur accès aux bases de données
criminelles et à acquérir une plus grande autorité pour poursuivre et punir les criminels en
pays indien. C'est important.
Nous avons aussi réglé un certain nombre de très anciennes controverses sur les façons dont
notre gouvernement a traité (et dans certains cas, maltraité) les gens en territoire indien, même
récemment. Nous avons résolu des cas où étaient alléguées des discriminations, commises par
le Ministère de l'agriculture, entre fermiers autochtones et éleveurs. Après 14 ans de bataille
sur le comptage des ressources tribales dans l'affaire Cobell, nous sommes arrivés à un accord
bipartite qui était inclus dans la loi que j'ai signée il y a juste une semaine. Nous en sommes
très fiers et je veux remercier tous les parlementaires qui ont contribué à ce que cela arrive.
Cela donnera plus de terres à gérer aux tribus, c'est-à-dire bénéficiera à leurs membres. Cette
loi prévoit aussi de l'argent pour régler les conflits en justice portant sur des droits sur l'eau
qui concernent sept tribus en Arizona, Montana et Nouveau-Mexique; et elle crée un fonds
pour la scolarité pour que plus d'autochtones puissent aller à l'université.
Toutes ces affaires nous rappellent l'importance de ne pas glisser sur le passé et de ne pas
l'ignorer, même si nous travaillons ensemble pour forger un plus brillant avenir. C'est
pourquoi, l'année dernière, j'ai signé une résolution, passée par les deux chambres du Congrès,
reconnaissant finalement les tristes et douloureux chapitres de notre histoire partagée, une
histoire trop souvent marquée par les promesses non tenues et les graves injustices faites aux
Premiers Américains. C'est une résolution que j'ai totalement appuyée, reconnaissant
qu'aucune déclaration ne peut défaire les dommages qui ont été commis, mais elle peut aider à
réaffirmer les principes qui doivent nous guider à l'avenir. Ce n'est qu'en tenant compte des
leçons de notre histoire que nous avancerons.
Comme vous le savez, en avril, nous avons annoncé que nous révisions notre position sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Aujourd'hui je peux annoncer que les Etats Unis donne leur soutien à cette Déclaration. Les principes qu'elle affirme, y compris le respect des institutions et des riches cultures des peuples autochtones, sont ceux que nous avons toujours cherché à appliquer. Nous préparons une déclaration plus détaillée sur le soutien des Etats Unis à cette Déclaration et sur notre travail en cours dans les territoires indiens. Mais je veux être clair : ce qui importe plus que les mots, ce qui importe plus que n'importe quelle résolution ou déclaration, ce sont les actions qui accompagnent ces mots. Et c'est ce qu'est cette conférence. Ce sont les réalisations que j'attends de mon administration. Nous progressons. Nous avançons. J'espère que nous sommes à un tournant dans les relations entre nos nations. En vérité, pendant longtemps on a implicitement dit aux autochtones américains qu'ils devaient faire un choix. Faute de s'être attaqués pendant très longtemps aux problèmes ardus des territoires indiens, il semblait que vous n'aviez qu'à abandonner votre héritage ou à accepter un piètre sort. Qu'il n'y avait aucune chance d'être à la fois un Américain qui réussit et un fier autochtone américain. Vous savez que c'est un faux choix. L'accepter, c'est croire que vous ne pouvez ni ne voulez faire mieux. Je ne l'accepte pas. Je sais que, dans cette salle, il n'y a pas une seule personne qui l'accepte. Nous savons que, finalement, il ne s'agit pas seulement d'une question de législation ou de police. Il s'agit de savoir si nous voulons faire vivre nos valeurs fondamentales. Il s'agit de se conformer à un idéal qui a toujours défini qui nous sommes comme Américains.E pluribus unum. Tous pour un. C'est pourquoi nous sommes ici. C'est ce que nous sommes appelés à faire. J'ai confiance que,
si nous maintenons nos efforts, si nous continuons à travailler ensemble, nous ferons vivre
notre simple devise, nous réaliserons un avenir plus brillant pour les Premiers Américains et
pour tous les Américains.
Je vous remercie beaucoup. Dieu vous bénisse. Merci